29 novembre 2005

Dogs' Opéra : sans appareil photo !

Quand on prend des photos, on ne regarde pas le spectacle comme on le ferait sans l'oeil rivé sur appareil. Ce soir, j'avais décidé d'aller enfin voir le Dogs' Opéra tranquille, m'immerger dans l'univers coloré, baroque et excessif de Didier Carette. Et ça l'a bien fait une fois de plus. Pas de doute : j'ai un goût particulier pour ses spectacles, comme j'aime les films de Kusturica ou d'Almodovar, ou encore les musiques tziganes ou le Klezmer. A propos de musique, celle composée par Céline Cohen et son acolyte est vraiment remarquable. Il faut que j'essaie de me procurer la bande son...
Pas de photos ce soir pour agrémenter ce blog, mais vu ma frustration de ne pas avoir shooté deux ou trois scènes modifiées par Carette, il n'est pas impossible que j'aille y faire un dernier tour pour la dernière Samedi...

25 novembre 2005

Cirque National de Chine

J'avais pris ce spectacle pour les enfants : autant j'aime le nouveau Cirque, autant le cirque traditionnel, avec sa succession de numéros, m'ennuie très vite. Il faut reconnaître au Cirque de Pékin qu'ils sont excellents dans ce genre-là. Les deux heures sont passées très vite, avec quelques moments vraiment très forts. Seul numéro ennuyeux : l'équilibriste qui a superposé interminablement des chaises et qui y serait encore si le plafond d'Odyssud avait été plus haut...

24 novembre 2005

Ca repart... en musique

Douze jours sans théâtre ! Ca n'arrive qu'en été normalement, et encore pas tous selon que je vais à Avignon ou non. En tout cas ça permet de recharger les accus, et il faudra ça car décembre promet d'être aussi redoutable qu'octobre.
En attendant, je suis allé voir Vadim Repin à la Halle aux grains ce soir, dans un programme superbe où il jouait le concerto pour violon de Bruch et le Poème de Chausson. C'était une perfection. Repin n'est pas considéré à tort comme l'un des plus grands violonistes actuels. Il a eu droit ce soir à un nombre de rappels impressionnants, et c'est vrai qu'on serait bien resté l'écouter toute la nuit.


Comme je n'ai pas pris de photo ce soir, je mets celle de son Stradivarius de 1708 qui je l'espère ne portera pas plainte pour droit à l'image.

12 novembre 2005

Pause !

25 spectacles vus en six semaines. Je sature un peu. En fin d'aprem, je suis allé au Sorano donner les photos de Dogs à Didier et aux comédiens. Toute la troupe était agglutinée derrière l'écran d'ordi et faisait ses commentaires dans la bonne humeur. C'était un moment très sympa à vivre. J'aime bien ce groupe, définitivement, et je suis content de pouvoir leur offrir à mon tour quelque chose au travers de ces photos.
A présent, pause ! Pas de spectacle la semaine prochaine. Ca me permettra de reconstituer mon stock d'énergie et de désir de théâtre.

11 novembre 2005

Dogs' Opéra : vu du balcon...

Seul ce soir, pas de spectacle prévu a priori, que des choses déjà vues. Alors... ben j'ai pas résisté à l'appel du Sorano, aidé en ça par un problème de clés qui ne me laissait pas vraiment d'autre possibilité.


Cette fois, je suis allé au balcon pour voir le spectacle et prendre des photos avec une autre perspective. C'est étonnement différent, visuellement d'abord car on voit le sol que l'on ne fait que deviner à l'orchestre. Tout semble plus lointain également, on est moins entièrement dans ce qui se passe, moins enveloppé par l'action. Peut-être est-ce, pour partie au moins, le fait d'avoir déjà vu le spectacle qui crée ce recul. Quoi qu'il en soit, ce fut encore une belle soirée...


... avec, en toute modestie, de bien belles photos dont une sélection sera accessible rapidement sur le site.

10 novembre 2005

Coda

Après avoir bourricoté en oubliant d'aller à un spectacle, voici que j'écrase connement les quelques malheureuses photos que j'avais réussi à prendre d'un spectacle qui ne valait essentiellement que par la beauté des images et des plans. Tant pis, il n'en restera donc rien. La vie du bourricot est bien dure parfois...
Donc Coda, de François Tanguy. Rien à comprendre, tout à voir. Une sorte de Nadj en plus esthétisant, avec une utilisation des lumières et de l'espace étonnante. Mais il faut vraiment supporter de ne rien comprendre au propos (quand propos il y a) pour apprécier ce genre de spectacle. J'avoue que c'était limite "samféchier" pour moi ce soir, mais la représentation passée, il reste tout de même de bien belles images... (mais pas de photo... pfffffffffff).

09 novembre 2005

Richaaaard is back !

Et oui, trois ans après sa dernière visite, Richard Desjardins est de retour à Toulouse, salle Nougaro, pour le seul concert en province de sa tournée intergalactique (enfin... francophone...). Je suis un amateur de longue date de l'ami Richaaaaaard (à prononcer à la Québécoise), depuis en fait que je l'ai vu un soir à pas d'heure au Cercle de minuit il y a une bonne dizaine d'années. Il avait chanté Nataq, et c'était beau et grand.
Il y a environ 5 ans, son fils a eu besoin de venir un an à Toulouse pour sa scolarité. Le papa a donc décidé de s'expatrier pour ne pas laisser le fiston seul chez les "maudits français". Heureuse initiative qui m'a permis de le voir 6 fois en concert, dont 3 fois lors d'une rafale hebdomadaire mémorable au Bijou.


Pour la première fois je ne le voyais pas seul sur scène, avec son piano et sa guitare, mais avec un groupe, celui de sa tournée "Kanasuta" (du nom de son dernier disque, dont une partie a été écrite à Toulouse). Mon inquiétude initiale (qui sont ces 3 zigs qui vont polluer le son parfait de Richaaaaaard ?) s'est vite envolée tant les arrangements étaient réussis. J'espère vivement qu'il sortira un live de cette tournée, voire même un DVD.


Quant à moi, j'ai pris plein de photos (oui, je sais, c'est mal...). Je les glisserai discrètement dans la galerie théâtre sous peu...

07 novembre 2005

Dogs' Opéra : répétition générale

Veille de la première en public, il y avait une tension perceptible au Sorano ce soir. Les comédiens déambulaient dans le hall, tendus. Didier Carette m'a dit que la répétition de samedi avait été calamiteuse, et que ça ajoutait une louche de stress à celui habtuel des soirs de générale.
On a tenté le coup de venir avec les enfants ce soir. Pas une très bonne idée au final, surtout pour les filles qui sont un peu passées à coté du propos, ce qui est logique étant donné le sujet. Mais elles auront au moins été prises par l'ambiance particulière des spectacles de Didier, ce qui n'est déjà pas rien.


Les comédiens ont semblé effectivement moins détendu que lors de la répétition de jeudi. Ils avaient tous tendance à en faire un peu trop, à surjouer, ce dont n'a pas vraiment besoin le spectacle car la dynamique et la tension y sont intrinsèquement très fortes. Mais c'était à l'arrivée un excellent spectacle, et les petites réserves sur le (sur)jeu des acteurs sont bien faibles devant la réussite de l'ensemble.


Et puis pour les amateurs de jolies jambes... hum... enfin bref... voilà, quoi...

05 novembre 2005

Quel bourricot !

Celle là, je ne l'avais pas encore faite : j'ai oublié d'aller voir un spectacle. J'en ai pourtant vu des centaines... Mais bon, il fallait bien que ça arrive. Il faut dire à ma décharge que j'en ai vu 14 pendant les 19 derniers jours d'octobre (!), plus la répétition de Dogs' Opéra avant-hier, alors il devait y avoir un peu de saturation. Ce qui est terrible, c'est que je l'attendais avec impatience, ce Lagarce mis en scène par Jouanneau. Et contrairement au cinéma où il est toujours possible de voir un film qu'on a manqué, le spectacle vivant n'attend ni ne repasse. Tant pis...

03 novembre 2005

Dogs' Opéra : répétition

A peine de retour à Toulouse hier soir que le Sorano me demande si je peux venir en urgence faire une séance photo pendant une répétition de Dogs' Opéra pour cause de dossier de presse et d'article dans la Dépêche. J'y suis donc allé ce soir après le boulot. J'ai assisté à un filage complet du premier acte. Enfin, autant qu'on peut y assister quand on a l'appareil photo rivé sur l'oeil, mais suffisamment pour se régaler et constater combien cela fonctionne déjà très bien. Et puis pas de doute, c'est bien du Carette. Il a transposé l'Opéra de Quat' sous dans les Balkans afin sans doute de s'offrir les degrés de liberté que le texte brut dans son environnement teuton d'origine ne donnait pas. C'est du coup très baroque, dans un univers qui rappelle les films de Kusturica.


Difficile de faire de bonnes photos quand on n'a pas vu la pièce. Aucun repère, pas de connaissance du type d'éclairage. Tout doit se décider sur l'instant : ouverture, focale, plan large ou gros plan... pas une sinécure. A l'arrivée, quelques bonnes photos tout de même. Didier était content, c'est l'essentiel. Quant à moi, je sais déjà que les photos que je prendrai lundi lors de la générale seront meilleures, alors bon...

01 novembre 2005

Mon dîner avec André

Dernier spectacle parisien avant le retour à Toulouse demain. Une semaine après le marathon de 3h50 sous la tente provisoire du Garonne, on a décidé d'aller voir une autre version de ce "Dîner avec André", tiré du film de Louis Malle. Une heure et demie seulement d'après le programme. Ce devait logiquement être très différent, et ça l'a effectivement été. J'ai moins aimé cette version light qui pourtant reprenait intégralement le texte du film. Mais sans tout ce qu'ont ajouté les 2 comédiens dans la version du Garonne (voir Blog du 24 octobre), il ne restait qu'un squelette sans chair. Tout allait vite, trop vite. Pas le temps de déguster ce texte excellent. C'était comme si un restaurateur amenait le plat suivant dès que le précédent était terminé. Peut-être aurais-je aimé ce spectacle si je n'avais pas vu avant la version Tg STAN, mais je l'avais vue... Et puis quel théâtre désagréable que ce Lucernaire, qui contient à la fois des salles de cinéma, de théâtre et un restaurant, le tout dans une désorganisation et un brouhaha pénibles. Quand je pense que Laurent Terzieff va y donner prochainement son délicat Florilège...


Le meilleur moment de cette soirée était quand même de loin le restau éthiopien qui a suivi. A ce propos, je tiens à démentir la légende qui prétend que les éthiopiens utilisent les capsules de bière comme moules à tartes : c'était très copieux, en plus d'être bon...