17 octobre 2005

Oncle Vania

Difficile d’écrire à chaud sur un tel spectacle tant j’en suis sorti bouleversé. J’ai beau avoir vu et lu plusieurs fois cette pièce de Tchekov, son final désespéré me fait toujours cet effet. Comment rester insensible face à cette situation oppressante où chacun est prisonnier de sa vie, de son domaine, sans aucun espoir d’en sortir, où il faut avancer sur le même chemin sans autre perspective que la mort, sans autre espérance qu’une récompense “de l’autre côté du tombeau” où enfin ils pourront se reposer ? “Nous nous reposerons", répète plusieurs fois sa nièce à Oncle Vania en larmes, “nous nous reposerons"… La pièce se termine sur ce credo qui serre la gorge. Heureusement, c’est avec les mains que j’écris ce blog ;-).

La troupe des Possédés a magnifiquement servi ce texte, dans un décor dépouillé à l’extrême comme le montre la photo qui suit.

Oncle Vania / 17 octobre 2005

La mise en scène était assez enlevée, comme on pouvait l’attendre d’une équipe qui a côtoyé les Tg Stan. J’aurais juste une petite réserve sur le jeu du docteur que j’ai trouvé un peu racoleur, mais c’est vraiment du détail tant l’ensemble était remarquable. Merci au Théâtre Garonne d’avoir fait venir cette compagnie implantée à Marne-la-Vallée.

Une dernière petite photo pour finir :

Oncle Vania / 17 octobre 2005