16 octobre 2005

Plus ou moins l’infini

C’est rien de dire que j’attendais ce spectacle avec impatience tant j’avais aimé les deux premières pièces de ce triptyque. Il s’agissait en effet du troisième volet d’un ensemble dont le thème était les dimensions de l’espace. Il y a quelques années, nous avions eu “IJK” pour l’espace 3D et il y a deux ans “Plan B” (qui n’a rien à voir avec celui sensé remplacer le projet avorté de constitution européenne ;-)). Ce spectacle avait donc logiquement pour thème la ligne et plus généralement l’espace à une dimension car il se sont autorisé quelques courbes et lignes brisées tout de même. Je ne crois pas qu’ils feront un quatrième spectacle en enlevant une dimension supplémentaire car traiter le point relèverait de l’exploit…

Quand on a vu les deux précédents volets, on ressent clairement la limitation des possibilités scéniques quand on enlève des degrés de liberté. Malgré un imaginaire une fois encore étonnant, ce spectacle est en-dessous des deux autres. Chaque idée est étirée au maximum, et on ne peut éviter de ressentir à la fois un manque de rythme et une impression de répétition. C’est toutefois un spectacle visuellement très beau, avec des trouvailles remarquables, et au final tout à fait recommandable. Mes réserves sont surtout dues à l’attente très forte que j’avais suite au régal des deux premiers volets, effet inverse d’avec Gumboots vendredi soir, dont je n’attendais rien et qui m’a régalé.

Pour finir, une petite photo prise avec mon téléphone à la fin du spectacle.