09 octobre 2005

Don Carlos

Un opéra entre deux théâtres… et quel opéra ! Don Carlos de Verdi, un de mes préférés tous compositeurs confondus. Le plateau était exceptionnel, digne des plus grandes scènes internationales alors que le Théâtre du Capitole est loin d’avoir leurs moyens. Dans la distribution, deux habitués du Capitole auxquels le public a réservé un accueil triomphal : Béatrice Uria-Monzon et surtout Ludovic Tézier, auquel le Capitole est fidèle depuis de nombreuses années (alors même qu’il n’avait pas la notoriété internationale qu’il a aujourd’hui). Nicolas Joël a opté pour une mise en scène assez classique dans un décor pas vraiment révolutionnaire non plus mais très réussi. Outre les deux interprètes déjà cités, qui ont été à la hauteur de leur réputation et ont été ovationnés à la fin du spectacle, j’ai particulièrement aimé les deux basses qui jouaient le Grand Inquisiteur et le roi Philippe. La baguette très précise de Maurizio Benini a achevé de faire de ce spectacle un vrai grand moment (malgré le mal de tête que j’avais cet après-midi).